Nicolas Courjal is Don Quichotte ! A great performance in Marseille unanimously praised by the press !
Une distribution choisie avec beaucoup de soin avec un Nicolas Courjal au mieux de sa forme pour incarner un Don Quichotte halluciné, amoureux, touché par une grâce étrange, dont la voix de basse se plie aux exigences du personnage et de la musique. S’il laisse éclater quelques aigus, c’est avec délicatesse et tendresse qu’il sculpte la poésie du texte dans sa sérénade à Dulcinée ou avec plus d’intériorité encore devant les brigands “Seigneur reçois mon âme, elle n’est pas méchante”. Beaucoup d’émotion aussi alors qu’il offre “L’île des rêves” à son fidèle Sancho. Une prise de rôle d’une grande finesse qui révèle un Nicolas Courjal tout en intériorité. GB Opera
Nicolas Courjal, doliente y temeroso, actuó con firmeza y cantó con derroche de medios vocales; sólido y sutil, brindó del complejo personaje una versión justa y comprensible. Operaactual
Si Nicolas Courjal est plus baryton-basse que basse – rappelons que le rôle a été écrit pour Fiodor Chaliapine – il donne cependant à ce Don sa pleine dimension de bienveillance et d’humanité (« Je suis le chevalier errant »), ce qui est d’autant plus intéressant que, dans sa mise en scène, Louis Désiré place régulièrement sur le plateau une petite statue dorée qui nous rappelle l’importance du mythe culturel qu’est devenu, depuis 400 ans, Don Quichotte. Pour nous, c’est avec la sérénade de l’acte I « Quand apparaissent les étoiles » et dans la scène finale – où le visage de Dulcinée réapparaît parmi les étoiles – que la vocalité de Nicolas Courjal rencontre la force d’une expression scénique, alliant simplicité d’esprit et grandeur épique voire christique, de tout premier plan. Résonances Lyriques
En embrassant pour la première fois le rôle-titre, Nicolas Courjal place la barre très haut. Seulement vêtu d’une chemise de nuit, et parfois d’une redingote militaire élimée, il promène sa folie dans les couloirs d’un asile, visage parfois illuminé par sa quête, la foi en son idéal chevillée au corps. Habité par le rôle, il est émouvant sans excès, tellement juste dans le jeu. Sa voix, on la connaît, est en adéquation parfaite avec son incarnation, sombre et puissante. Plus habitué aux rôles de « méchants », il procure à son Don Quichotte toute sa fragilité et sa dimension émotionnelle. Concertclassic
Avec sa voix de basse précise et impressionnante de profondeur, Nicolas Courjal est un habitué des grands rôles royaux ou de méchant ; rien de ça pour Don Quichotte auquel, par son jeu hors du commun, il donne toute sa folie et son humanité triste. Sur le plateau, revêtu d’une simple chemise de nuit, il vit dans son monde empli de fantasmes, diaboliquement efficace à l’heure de nous faire plonger dans l’émotion. Destimed
Par bonheur, l’interprétation musicale et vocale emporte l’adhésion et soulèvera l’enthousiasme au rideau final. Nicolas Courjal semble se couler sans effort dans le personnage « hagard et rêveur », ce qui est le comble de l’art puisqu’il ne donne à aucun moment l’impression d’en faire trop, ni vocalement, ni scéniquement. ForumOpera
Nicolas Courjal fera le portrait d’un prétendant à la triste figure. Ses graves profonds, vastes pans d’ombre irisés d’harmoniques en demi-teinte, recèlent la palette sensible pour mobiliser notre empathie. Journal Ventilo